Le Cercle Lunaire
«Alors que les premiers des nôtres naviguaient le grand océan noir, alors qu’ils étaient perdus, l’espoir mort dans leurs cœurs, l’océan s’illumina de mille et une lumières. Parmi ces lueurs, un astre mort brillant d’argent qui déplia ses immenses ailes grandes comme le monde. Il fendit les cieux et, sous lui, un chemin de poussière d’étoiles, le chemin que nos ancêtres suivirent, la voie des étoiles.»
Le Cercle lunaire est une philosophie et une religion profondément enracinée dans la culture Thuatha. Il s’agit d’un désir de voyager, d’être libre et de suivre tous les chemins que le monde nous offre. Le Cercle lunaire est une façon de voir le monde et ses habitants. Une façon de comprendre sa place dans l’univers. Un chemin aux mille destinations qui ne fait qu’un avec le monde et qui enseigne que la vraie valeur d’un voyage n’est pas dans sa finalité, mais dans son cheminement.
Couleur : Les membres du cercle portent les couleurs bleu et argent.
Description :
Le Cercle lunaire tire son nom de la mythologie, il s’agit du mythique chemin qui fut tracé par Moloch, le grand hibou, maître du destin et de la connaissance, devenus la lune. Ce mythe est vu comme réel autant que comme parabolique, montrant même dans l’interprétation des mythes de cette religion que le choix est une partie centrale de cette philosophie.
Étant une croyance basée sur le choix, la liberté et le voyage, le Cercle lunaire possède une structure très flexible. Il existe parmi le Cercle un conseil des anciens et plusieurs guides qui cherchent à discuter sur la nature des mythes tout en aidant et guidant les croyants. Pourtant, même si le Cercle est profondément respecté, il ne possède pas de réel pouvoir ou de réelle autorité sur les croyants, sinon celle que les croyants choisissent de lui donner.
Par conséquent, le Cercle lunaire est majoritairement basé sur une approche personnelle entre le croyant et la nature du divin. Les textes et mentors qui existent servent uniquement à baliser le chemin des possibles, afin d’éviter de se perdre à travers les possibilités.
Par exemple, même si tous s’entendent sur la nécessité d’entretenir de bonne relation avec nos voisins les esprits, un croyant pourrait décider que son chemin personnel ne s’aligne pas avec cette nécessité. Son chemin est propre à chaque personne, mais les Thuatha sont une communauté et le Cercle rassemble les croyants. Par conséquent, une personne qui dérogerait trop pourrait se voir jugée ou rejetée par ses frères et sœurs qui ne sont pas d’accord avec son chemin. Car de choisir un chemin est une chose, mais d’en accepter toutes les conséquences en est une autre.
Panthéon :
Le Cercle lunaire suit les enseignements de deux grands esprits divins. Le premier est le hibou, Moloch, l’esprit de la lune, du destin, de la connaissance et du voyage. La seconde est la faucheuse, la dévoreuse de peur, la danseuse du vide, la grande araignée, Anansi.
Moloch montra le chemin au peuple des étoiles à travers le royaume de la faucheuse. Il leur enseigna l’importance de la connaissance. Il leur expliqua que toute chose existe pour une raison et que bien que le destin ne résume pas à un seul chemin, mais bien à un embranchement infini de chemin, chacun ayant son poids et ses conséquences. Puis à la fin de ses enseignements, il leur apprit à être libre et leur enseigna les secrets de la magie céleste.
Anansi apprit aux Thuatha le respect des choses immatérielles et l’importance de l’âme. Alors que les premiers traversaient son royaume, elle leur laissa entrevoir la fatalité du destin. Elle leur montra que peu importe leur chemin, il y avait une fin. Avec une fin en vue, quelle importance avait le pouvoir, le contrôle et la richesse? Aucun, seul comptait la richesse de l’âme. Comme cadeau d’adieu, la grande tisseuse leur offrit le secret des ombres et de la lune, le pouvoir de la magie lunaire.
Ensemble, ils bénirent le peuple des étoiles et en firent les frères et sœurs des esprits. Moloch en devenant leur guide à jamais à travers le ciel nocturne et Anansi en liant leurs âmes de sa toile avec le reste du monde spirituel.
Aucun des deux esprits ne demande quelque forme de vénération que ce soit, ou de suivre quelques règles précises. Le principe qu’ils apportent est celui de la réciprocité, car au peuple des étoiles ils apprirent qu’ils seraient traités comme ils traitent le monde et ses habitants.
Culture et organisation :
La seule organisation reconnue parmi les croyants de Cercle lunaire est le Cercle des anciens. Il s’agit d’un regroupement de mystiques et d’anciens qui discutent des mythes et des dilemmes que la modernité apporte. Si un litige se lève, ils sont responsables de trouver une solution qui suivra la voie des étoiles tout en respectant autant que possible le chemin de chaque croyant.
Étant donnée la diversité naturelle des croyants, même parmi le Cercle, il se crée parfois des factions entre les anciens, divisant les opinions. Ces factions respectent les opinions de leurs adversaires, mais feront ce qu’ils jugent le mieux pour la situation. Par conséquent, il n’est pas rare que les croyants choisissent un côté ou suivent simplement l’une de ces factions ou un ancien spécifique.
Parmi les anciens se trouve aussi la grande ancienne, la plus vénérable des filles des étoiles. Personne ne se souvient de son âge, mais il est dit que la grande tisseuse refuse de finir son voyage, jugeant qu’elle a encore quelque chose à terminer. Elle est presque au niveau d’une rumeur étant donné ses très rares sorties et le peu de fois qu’elle peut prendre position sur une situation.
Les Thuatha suivent normalement l’enseignement du cercle, créant un lien inséparable entre la culture des Thuatha et leurs croyances.
Le Cercle et les esprits :
Le cercle est le plus grand défenseur des droits des esprits dans le secteur métropolitain. Ils considèrent que même si un esprit est accusé d’un crime ou tuer dans un acte d’autodéfense, il est de leur devoir de parler au nom des esprits dans un système qui leur est étranger. Ainsi, ils sont souvent les premiers à demander réparation ou enquête sur la mort d’un esprit. De par leurs actes, ils s’assurent que l’Article 7.4 du code de loi métropolitaine soit respecté et considéré.
Le cercle considère que les démons ne sont pas nécessairement négatifs ou dangereux, mais peuvent être réhabilités. La majorité des membres du cercle ne sont pas en contact avec des démons, mais une branche spéciale du cercle s’occupe des relations avec les démons et de les réhabiliter.
Concernant les intrus, ils sont vus comme des aberrations et doivent être détruits.
Couleur : Les membres du cercle portent les couleurs bleu et argent.
Description :
Le Cercle lunaire tire son nom de la mythologie, il s’agit du mythique chemin qui fut tracé par Moloch, le grand hibou, maître du destin et de la connaissance, devenus la lune. Ce mythe est vu comme réel autant que comme parabolique, montrant même dans l’interprétation des mythes de cette religion que le choix est une partie centrale de cette philosophie.
Étant une croyance basée sur le choix, la liberté et le voyage, le Cercle lunaire possède une structure très flexible. Il existe parmi le Cercle un conseil des anciens et plusieurs guides qui cherchent à discuter sur la nature des mythes tout en aidant et guidant les croyants. Pourtant, même si le Cercle est profondément respecté, il ne possède pas de réel pouvoir ou de réelle autorité sur les croyants, sinon celle que les croyants choisissent de lui donner.
Par conséquent, le Cercle lunaire est majoritairement basé sur une approche personnelle entre le croyant et la nature du divin. Les textes et mentors qui existent servent uniquement à baliser le chemin des possibles, afin d’éviter de se perdre à travers les possibilités.
Par exemple, même si tous s’entendent sur la nécessité d’entretenir de bonne relation avec nos voisins les esprits, un croyant pourrait décider que son chemin personnel ne s’aligne pas avec cette nécessité. Son chemin est propre à chaque personne, mais les Thuatha sont une communauté et le Cercle rassemble les croyants. Par conséquent, une personne qui dérogerait trop pourrait se voir jugée ou rejetée par ses frères et sœurs qui ne sont pas d’accord avec son chemin. Car de choisir un chemin est une chose, mais d’en accepter toutes les conséquences en est une autre.
Panthéon :
Le Cercle lunaire suit les enseignements de deux grands esprits divins. Le premier est le hibou, Moloch, l’esprit de la lune, du destin, de la connaissance et du voyage. La seconde est la faucheuse, la dévoreuse de peur, la danseuse du vide, la grande araignée, Anansi.
Moloch montra le chemin au peuple des étoiles à travers le royaume de la faucheuse. Il leur enseigna l’importance de la connaissance. Il leur expliqua que toute chose existe pour une raison et que bien que le destin ne résume pas à un seul chemin, mais bien à un embranchement infini de chemin, chacun ayant son poids et ses conséquences. Puis à la fin de ses enseignements, il leur apprit à être libre et leur enseigna les secrets de la magie céleste.
Anansi apprit aux Thuatha le respect des choses immatérielles et l’importance de l’âme. Alors que les premiers traversaient son royaume, elle leur laissa entrevoir la fatalité du destin. Elle leur montra que peu importe leur chemin, il y avait une fin. Avec une fin en vue, quelle importance avait le pouvoir, le contrôle et la richesse? Aucun, seul comptait la richesse de l’âme. Comme cadeau d’adieu, la grande tisseuse leur offrit le secret des ombres et de la lune, le pouvoir de la magie lunaire.
Ensemble, ils bénirent le peuple des étoiles et en firent les frères et sœurs des esprits. Moloch en devenant leur guide à jamais à travers le ciel nocturne et Anansi en liant leurs âmes de sa toile avec le reste du monde spirituel.
Aucun des deux esprits ne demande quelque forme de vénération que ce soit, ou de suivre quelques règles précises. Le principe qu’ils apportent est celui de la réciprocité, car au peuple des étoiles ils apprirent qu’ils seraient traités comme ils traitent le monde et ses habitants.
Culture et organisation :
La seule organisation reconnue parmi les croyants de Cercle lunaire est le Cercle des anciens. Il s’agit d’un regroupement de mystiques et d’anciens qui discutent des mythes et des dilemmes que la modernité apporte. Si un litige se lève, ils sont responsables de trouver une solution qui suivra la voie des étoiles tout en respectant autant que possible le chemin de chaque croyant.
Étant donnée la diversité naturelle des croyants, même parmi le Cercle, il se crée parfois des factions entre les anciens, divisant les opinions. Ces factions respectent les opinions de leurs adversaires, mais feront ce qu’ils jugent le mieux pour la situation. Par conséquent, il n’est pas rare que les croyants choisissent un côté ou suivent simplement l’une de ces factions ou un ancien spécifique.
Parmi les anciens se trouve aussi la grande ancienne, la plus vénérable des filles des étoiles. Personne ne se souvient de son âge, mais il est dit que la grande tisseuse refuse de finir son voyage, jugeant qu’elle a encore quelque chose à terminer. Elle est presque au niveau d’une rumeur étant donné ses très rares sorties et le peu de fois qu’elle peut prendre position sur une situation.
Les Thuatha suivent normalement l’enseignement du cercle, créant un lien inséparable entre la culture des Thuatha et leurs croyances.
Le Cercle et les esprits :
Le cercle est le plus grand défenseur des droits des esprits dans le secteur métropolitain. Ils considèrent que même si un esprit est accusé d’un crime ou tuer dans un acte d’autodéfense, il est de leur devoir de parler au nom des esprits dans un système qui leur est étranger. Ainsi, ils sont souvent les premiers à demander réparation ou enquête sur la mort d’un esprit. De par leurs actes, ils s’assurent que l’Article 7.4 du code de loi métropolitaine soit respecté et considéré.
Le cercle considère que les démons ne sont pas nécessairement négatifs ou dangereux, mais peuvent être réhabilités. La majorité des membres du cercle ne sont pas en contact avec des démons, mais une branche spéciale du cercle s’occupe des relations avec les démons et de les réhabiliter.
Concernant les intrus, ils sont vus comme des aberrations et doivent être détruits.
Les fêtes
Dans le secteur 13 : En octobre
Breith gealach, L’année lunaire. Aussi appelée Gaelach, cette fête a pour but de commémorer l’histoire du hibou et de l’araignée. Il s’agit d’une célébration de la fin d’une année, d’un cycle et de la vie en général vers les ombres et la mort. Lors de cette fête, les Thuatha allument de grand feu, portent des masques et accrochent des miroirs sur les seuils.
Étant une fête qui apporte le règne du froid et des ombres, le domaine d’Anansi, il n’est pas rare que les membres du cercles participent à cette célébration en portant des masques inspirés de ceux des esprits.
-Activités :
-Les miroirs : Les thuatha croient que la nuit de l’année lunaire est une nuit des esprits, des échos et des mauvais tours. Tel le tour joué par Anansi à Moloch afin de le piéger. Afin de se protéger de ces tours, les Thuatha décorent des miroirs qu’ils accrochent partout. La tradition veut que les miroires soient des fenêtres vers le monde des ombres et donc montre le vrai visage des esprits. Ceux-ci, se croyant révélés, éviteront les miroirs comme la peste.
-Offrandes aux esprits : Un miroir sera choisi communautairement et un groupe devra l’escorter lors d’une procession nocturne vers l’entrée des Deadwood. Une fois à l’arbre, le miroir y sera déposé, puis couvert d’un tissu et une corde sacrée sera attachée à l’arbre. Des offrandes seront laissées pour les esprits de la nuit. Ce geste est fait afin de créer un lieu d'acceptation des esprits et leur consacrer un endroit où ils sont les maîtres de la nuit.
Breith gealach, L’année lunaire. Aussi appelée Gaelach, cette fête a pour but de commémorer l’histoire du hibou et de l’araignée. Il s’agit d’une célébration de la fin d’une année, d’un cycle et de la vie en général vers les ombres et la mort. Lors de cette fête, les Thuatha allument de grand feu, portent des masques et accrochent des miroirs sur les seuils.
Étant une fête qui apporte le règne du froid et des ombres, le domaine d’Anansi, il n’est pas rare que les membres du cercles participent à cette célébration en portant des masques inspirés de ceux des esprits.
-Activités :
-Les miroirs : Les thuatha croient que la nuit de l’année lunaire est une nuit des esprits, des échos et des mauvais tours. Tel le tour joué par Anansi à Moloch afin de le piéger. Afin de se protéger de ces tours, les Thuatha décorent des miroirs qu’ils accrochent partout. La tradition veut que les miroires soient des fenêtres vers le monde des ombres et donc montre le vrai visage des esprits. Ceux-ci, se croyant révélés, éviteront les miroirs comme la peste.
-Offrandes aux esprits : Un miroir sera choisi communautairement et un groupe devra l’escorter lors d’une procession nocturne vers l’entrée des Deadwood. Une fois à l’arbre, le miroir y sera déposé, puis couvert d’un tissu et une corde sacrée sera attachée à l’arbre. Des offrandes seront laissées pour les esprits de la nuit. Ce geste est fait afin de créer un lieu d'acceptation des esprits et leur consacrer un endroit où ils sont les maîtres de la nuit.
Les Mythes :
La légende du Hibou et de l'Araignée
Le hibou, peu après la création, encore sans aucun titre, se sentait vide. Afin de devenir complet, il partit dans une longue quête. Il décida qu’il deviendrait le Patron des savants, des voyageurs et de la connaissance.
Ainsi donc, moloch parti découvrir le royaume des ombres. Après une éternité, il avait compris tout ce qu’il y avait à comprendre du royaume des ombres et voulait maintenant comprendre le monde mortel. Il décida donc de s’incarner et de parcourir le monde. Il découvrit rapidement que ce monde était trop vaste et afin de s’aider, créa le temps et tout ce qu’il implique. Une fois le temps sous sa coupe, il s’amusa à l’accélérer et l'étirer afin de l’aider dans sa quête de connaissance.
Les autres, ses cinq frères et sœurs n’apprécièrent pas cette prise de pouvoir et lui demandèrent réparation. Afin de les satisfaire, il leur offrit à tous l’intemporalité et écrivit définitivement les lois du temps. Le temps jamais n’affectera le royaume des ombres ou ses habitants. Les autres furent satisfaits et le laissèrent poursuivre sa quête. Tous sauf l’Araignée.
Celle-ci gouvernait déjà la mort du corps et se trouvait voler de son travail, le hibou donnant l’intemporalité à qui le voulant bien et pouvant décider de renverser la mort. Ainsi donc tissa-t-elle une toile funeste pour le Hibou. Elle savait qu’il ne tomberait pas dans celle-ci aisément, mais elle gouvernait sur l’inévitable et la mort est une chose inévitable. Ainsi l’Araignée s’arma de patience et attendit. Puis quand vint le moment, elle cacha une connaissance nouvelle dans le ventre de son frère, le Pêcheur, là d’où rien ne peut revenir.
Après des éons interminables, la quête de moloch achevait. Il avait maintenant toutes les connaissances. Il était enfin le patron de la connaissance. Puis il vint à son oreille qu’il lui manquait la connaissance finale, la connaissance de la mort, l’expérience de la mort. Il alla voir l’araignée et lui demanda cette dernière connaissance. Celle-ci n’étant pas une menteuse lui dit la vérité.
Cette connaissance se trouvait hors de sa portée, le punissant ainsi d’avoir créé le temps. Celle-ci était maintenant dans le ventre d’un être intemporel et le hibou ne pourrait pas utiliser ses nouveaux pouvoirs afin de la récupérer avant coup.
L’Araignée lui offrit de l’aider à aller la chercher, en sachant très bien qu’il ne reviendrait pas, elle lui permit de vivre dans les rêves des vivants en préservant son corps, mais en envoyant son âme dans le ventre du pêcheur.
Le sage hibou accepta et parvint donc à gagner la connaissance qu’il lui manquait. Se faisant, il devint prisonnier de la mort et l’Araignée enferma son corps dans sa toile. Elle chargea son frère le dragon-tortue de garder sa tombe et de s’assurer qu’ainsi, il guide les mortels. Ainsi le hibou devint la Lune et un rêve.
La Lamproie et le Prodige
À l’époque des anciens, loin, loin dans le passé de l’ère des mythes naquit un homme. Un prodige parmi les siens. Il était beau, il était charismatique, il était intelligent et il était sage. Très vite, il devint un guide pour ses frères et sœurs et les mena vers un nouvel âge d’or.
De son esprit naquirent plusieurs inventions, plusieurs innovations tant en Mysticisme qu’en technologie. Il fit la paix entre les tribus des anciens, il en finit avec la famine, ses exploits si nombreux qu’il est impossible de tous les raconter. Certains lui associent des inventions mythiques, des faits d’armes impossibles et une gloire sans limite.
Au fil de sa vie, il devint vu comme une sorte de dieu vivant par ses frères et sœurs anciens. Il est dit que l’amour des siens pour lui était tel qu’une image de son existence commença à voir le jour sur le plan spirituel. Un exploit de nature divine.
Afin de récompenser le mortel devenu Dieu, les esprits de la création se réunirent afin de lui offrir chacun un cadeau. Tous sauf la Lamproie.
Du père des montagnes, il reçut la vigueur de cent hommes et la présence d’une montagne.
De la mère des étoiles, il reçut la force d’une étoile.
De la tisseuse de mort, il reçut l’immortalité.
Du Rêveur mort, il reçut la connaissance des mots premiers et du mysticisme.
Finalement, du Gardien des secrets, il reçut, un secret de son choix, à choisir quand bon lui semblerait.
Blessé du rejet du Buveur de sang, il lui demanda pourquoi celui-ci ne reconnaissait-il pas ses actes.
La Lamproie de lui répondre : Je suis celui qui prend et ne donne jamais, si je te donnais un cadeau, je ne finirais que par te prendre quelque chose. De ne pas te donner de cadeau est un cadeau en soi.
Vexé, l’homme se tourna vers le Gardien des secrets et lui demanda son secret. Il voulait le secret nécessaire à forcer la Lamproie à le reconnaître. De son grand sourire carnassier le gardien des secrets lui donna son dut, un rituel obscur qui forcerait la Lamproie à le reconnaître.
Ne perdant pas une seconde, l’Homme-Dieu accomplit l’odieux. Une fois la chose terminée, l’acte d’horreur performé, la Lamproie, le buveur de sang, le dévoreur de lumière, lui apparut.
-Ainsi tu me forces à te donner un cadeau, ainsi tu auras cherché ton destin. Voici mon cadeau, la faim. Je te fais cadeau de ma faim éternelle. Ainsi tu seras comme moi.
Ta vigueur te quittera, si tu ne manges pas.
Le soleil te brûlera, si tu ne manges pas.
Tu vivras comme une coquille vide et faible, ton immortalité, si tu ne manges pas.
Les seuls mots que tu pourras prononcer seront ceux du sang.
La seule chose qui occupera ton esprit sera le sang.
Et tu passeras une éternité à boire le sang de tes frères et sœurs.
Et quand tu seras le dernier des tiens, tu boiras le sang de tes fils et filles.
Jusqu’à ce que tu rassasies ta soif.
Ta faim, ta soif. Une faim sans fin.
Ma faim, ma soif. Une soif sans fin.
Notre soif, notre faim, éternelle et sans fin.
Le hibou, peu après la création, encore sans aucun titre, se sentait vide. Afin de devenir complet, il partit dans une longue quête. Il décida qu’il deviendrait le Patron des savants, des voyageurs et de la connaissance.
Ainsi donc, moloch parti découvrir le royaume des ombres. Après une éternité, il avait compris tout ce qu’il y avait à comprendre du royaume des ombres et voulait maintenant comprendre le monde mortel. Il décida donc de s’incarner et de parcourir le monde. Il découvrit rapidement que ce monde était trop vaste et afin de s’aider, créa le temps et tout ce qu’il implique. Une fois le temps sous sa coupe, il s’amusa à l’accélérer et l'étirer afin de l’aider dans sa quête de connaissance.
Les autres, ses cinq frères et sœurs n’apprécièrent pas cette prise de pouvoir et lui demandèrent réparation. Afin de les satisfaire, il leur offrit à tous l’intemporalité et écrivit définitivement les lois du temps. Le temps jamais n’affectera le royaume des ombres ou ses habitants. Les autres furent satisfaits et le laissèrent poursuivre sa quête. Tous sauf l’Araignée.
Celle-ci gouvernait déjà la mort du corps et se trouvait voler de son travail, le hibou donnant l’intemporalité à qui le voulant bien et pouvant décider de renverser la mort. Ainsi donc tissa-t-elle une toile funeste pour le Hibou. Elle savait qu’il ne tomberait pas dans celle-ci aisément, mais elle gouvernait sur l’inévitable et la mort est une chose inévitable. Ainsi l’Araignée s’arma de patience et attendit. Puis quand vint le moment, elle cacha une connaissance nouvelle dans le ventre de son frère, le Pêcheur, là d’où rien ne peut revenir.
Après des éons interminables, la quête de moloch achevait. Il avait maintenant toutes les connaissances. Il était enfin le patron de la connaissance. Puis il vint à son oreille qu’il lui manquait la connaissance finale, la connaissance de la mort, l’expérience de la mort. Il alla voir l’araignée et lui demanda cette dernière connaissance. Celle-ci n’étant pas une menteuse lui dit la vérité.
Cette connaissance se trouvait hors de sa portée, le punissant ainsi d’avoir créé le temps. Celle-ci était maintenant dans le ventre d’un être intemporel et le hibou ne pourrait pas utiliser ses nouveaux pouvoirs afin de la récupérer avant coup.
L’Araignée lui offrit de l’aider à aller la chercher, en sachant très bien qu’il ne reviendrait pas, elle lui permit de vivre dans les rêves des vivants en préservant son corps, mais en envoyant son âme dans le ventre du pêcheur.
Le sage hibou accepta et parvint donc à gagner la connaissance qu’il lui manquait. Se faisant, il devint prisonnier de la mort et l’Araignée enferma son corps dans sa toile. Elle chargea son frère le dragon-tortue de garder sa tombe et de s’assurer qu’ainsi, il guide les mortels. Ainsi le hibou devint la Lune et un rêve.
La Lamproie et le Prodige
À l’époque des anciens, loin, loin dans le passé de l’ère des mythes naquit un homme. Un prodige parmi les siens. Il était beau, il était charismatique, il était intelligent et il était sage. Très vite, il devint un guide pour ses frères et sœurs et les mena vers un nouvel âge d’or.
De son esprit naquirent plusieurs inventions, plusieurs innovations tant en Mysticisme qu’en technologie. Il fit la paix entre les tribus des anciens, il en finit avec la famine, ses exploits si nombreux qu’il est impossible de tous les raconter. Certains lui associent des inventions mythiques, des faits d’armes impossibles et une gloire sans limite.
Au fil de sa vie, il devint vu comme une sorte de dieu vivant par ses frères et sœurs anciens. Il est dit que l’amour des siens pour lui était tel qu’une image de son existence commença à voir le jour sur le plan spirituel. Un exploit de nature divine.
Afin de récompenser le mortel devenu Dieu, les esprits de la création se réunirent afin de lui offrir chacun un cadeau. Tous sauf la Lamproie.
Du père des montagnes, il reçut la vigueur de cent hommes et la présence d’une montagne.
De la mère des étoiles, il reçut la force d’une étoile.
De la tisseuse de mort, il reçut l’immortalité.
Du Rêveur mort, il reçut la connaissance des mots premiers et du mysticisme.
Finalement, du Gardien des secrets, il reçut, un secret de son choix, à choisir quand bon lui semblerait.
Blessé du rejet du Buveur de sang, il lui demanda pourquoi celui-ci ne reconnaissait-il pas ses actes.
La Lamproie de lui répondre : Je suis celui qui prend et ne donne jamais, si je te donnais un cadeau, je ne finirais que par te prendre quelque chose. De ne pas te donner de cadeau est un cadeau en soi.
Vexé, l’homme se tourna vers le Gardien des secrets et lui demanda son secret. Il voulait le secret nécessaire à forcer la Lamproie à le reconnaître. De son grand sourire carnassier le gardien des secrets lui donna son dut, un rituel obscur qui forcerait la Lamproie à le reconnaître.
Ne perdant pas une seconde, l’Homme-Dieu accomplit l’odieux. Une fois la chose terminée, l’acte d’horreur performé, la Lamproie, le buveur de sang, le dévoreur de lumière, lui apparut.
-Ainsi tu me forces à te donner un cadeau, ainsi tu auras cherché ton destin. Voici mon cadeau, la faim. Je te fais cadeau de ma faim éternelle. Ainsi tu seras comme moi.
Ta vigueur te quittera, si tu ne manges pas.
Le soleil te brûlera, si tu ne manges pas.
Tu vivras comme une coquille vide et faible, ton immortalité, si tu ne manges pas.
Les seuls mots que tu pourras prononcer seront ceux du sang.
La seule chose qui occupera ton esprit sera le sang.
Et tu passeras une éternité à boire le sang de tes frères et sœurs.
Et quand tu seras le dernier des tiens, tu boiras le sang de tes fils et filles.
Jusqu’à ce que tu rassasies ta soif.
Ta faim, ta soif. Une faim sans fin.
Ma faim, ma soif. Une soif sans fin.
Notre soif, notre faim, éternelle et sans fin.